Sébastien Garcin : DECONSTRUCTION DE L'HOMME BLANC
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- J'ai été invité par Sista !
- 15 minutes pour convaincre
- Article dans 50 / 50 Magasine
- Data Gen : ma meilleure interview
- Je n'ai RIEN contre les hommes
- La vasectomie
- Ma tribune de soutien à Balance ton Angency
- Article dans Le Nouvel
- Article dans Au Feminin
- Tu es un homme blanc ?
- Pourquoi DHB ?
- La déconstruction
- Comment cela fonctionne
- Blog
- Mon livre
- Introduction
- Sur le féminisme
- Sur le racisme
- Masculinisme
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- Mon speech
- "La virilité"
Déconstruction de l'Homme Blanc
Aux femmes la libération, aux hommes la déconstruction.
Je souhaite la bienvenue sur ce site aux femmes, aux hommes et à tous et toutes les autres !
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Vous pouvez ajouter un lien ou même charger un fichier pour ce bouton !J'ai été invité au Sista Summit
Devant 300 personnes réunies à Paris, j'ai expliqué en quoi nous, les hommes, nous avons un rôle à jouer dans la lutte pour l'égalité : celui dêtre des alliés.
J'ai eu 15 minutes pour engager les hommes à se sentir responsable
Devant 250 professionnels du toursime réunis à Pau, j'ai eu 15 minutes pour convaincre mes pairs hommes qu'ils avaient une responsabilité dans la lutte pour l'égalité.
Article dans "50/50 magasine"
Ex-Chief Marketing and Data Officer de L’Oréal, Sébastien Garcin est cofondateur de l’entreprise digitale, YZR mais surtout un ardeur défenseur de l’égalité. Après un parcours dans la communication et le marketing, il prend conscience des revendications des femmes et publie, en 2017, Le sommet de la pyramide, déconstruction d’un homme blanc où il raconte le cheminement qui l’a amené à comprendre qu’il pouvait prendre une part active dans la construction d’une société plus inclusive. Aujourd’hui, Sébastien Garcin propose des conférences et des ateliers pour inciter les hommes à réfléchir sur leur conditionnement et leur manière d’appréhender leur genre.
Comment êtes-vous devenu féministe ?
J’ai découvert le féminisme grâce à un groupe féministe intersectionnel sur Facebook. J’y voyais les publications de femmes militantes très érudites qui témoignaient aussi des oppressions qu’elles pouvaient subir. C’était en 2013. Je me suis passionné pour cette “matière”. J’étais à la fois choqué de découvrir l’ampleur du problème et son côté systémique. Et puis en tant qu’homme blanc, cis, hétéro et bourgeois, je me suis vite rendu compte que j’étais au sommet de la pyramide des oppressions et donc au cœur du problème. J’ai découvert ces vérités qui étaient sous mes yeux et que je n’avais pas vues et j’ai éprouvé de la honte.
Cela m’a mené à une profonde introspection au cours de laquelle j’ai beaucoup interrogé mon identité, mon passé, mes comportements, mes automatismes, mes préjugés. Dans le même temps, j’ai lu de plus en plus, je suis allé à des conférences, j’ai écouté des podcasts. J’ai découvert une quantité impressionnante d’études et de chiffres. Le féminisme en tant que science sociale m’a passionné. J’ai aussi croisé des femmes, militantes, activistes, et je me suis rendu compte de la profondeur de leur introspection, de leur capacité à se remettre en cause dans tous les pans de leur vie et de leur perception du monde.
Je me suis aussi rendu compte que j’étais seul : dans les conférences, les rencontres les hommes étaient rares ou absents. Les seuls hommes qui intervenaient dans le débat étaient les masculinistes qui organisaient des raids sur des comptes ou des personnalités féministes.
C’est à ce moment qu’a déferlé la vague #metoo. Fort de ma culture féministe naissante, je n’ai pas été surpris. En revanche, la réaction des hommes a été une cruelle déception. A part « les classiques“, on ne peut plus draguer” et autres “pas tous les hommes” mes pairs faisaient la consternante démonstration de leur manque d’empathie et de leur incapacité à comprendre la réalité et la profondeur du problème.
Alors le 19 octobre 2017, j’ai publié sur Twitter et Facebook mon premier écrit “féministe” : “#balancetonporc et moi.
Ma première réaction de mec hétéro de base, c’est de me dire « moi cela ne me concerne pas parce que je suis gentil et je n’ai jamais harcelé quiconque« . Et d’ailleurs, ces derniers jours, les réseaux sociaux se retrouvent peuplés de mecs hyper cools et gentils qui n’ont jamais fait de mal à une meuf. Mais il y’a un truc qui ne tourne pas rond quand même. Il n’y a pas des centaines de milliers de porcs et tous les autres gentils.
Il y a un ventre mou.
Un ventre de mecs qui ont été un peu lourdauds, un peu égrillards, avec des regards un peu lourds, des commentaires un peu salaces. Un ventre mou de mecs qui se sont tus, qui ont ricané parce qu’ils étaient gênés, qui ont regardé ailleurs. Un ventre mou de collabos. Est-ce que chacun d’entre nous, nous qui ne faisons l’objet d’aucun de ces tweets courageux, nous les gentils, les bien élevés. Est-ce que nous sommes blancs comme neige ? Est-ce que nous sommes certains de n’avoir pas fait partie un jour de ce ventre mou ? Est-ce que nous sommes certains de n’avoir jamais été un collabo ?
Moi, non.”
Les réactions de mon entourage m’ont fait comprendre qu’il y avait un décalage immense entre les militantes féministes et les gars comme moi, fondé avant tout sur l’ignorance de ce que le féminisme pouvait nous apporter, en tant qu’humains. Il fallait faire un vrai travail de vulgarisation du féminisme et du genre à destination des hommes.
C’est pour cette raison que j’ai écrit Le Sommet de la pyramide, Déconstruction d’un homme blanc. Un petit livre qui se lit en moins d’une heure dans lequel je raconte mes prises de conscience dans les champs du sexisme, du racisme et de la transphobie.
Aujourd’hui, je continue mon éducation. Je lis Camille Froidevaux Metterie, Olivia Gazalé, Virginie Despentes, Léane Alestra, Lucile Peytavin. J’écoute Christelle Taraud, Juliette Roguet, Victoire Tuaillon, Rokhaya Diallo, Paul B Preciado, Francis Dupuis Deri. Je lis et je regarde plus d’oeuvres de femmes. Je suis devenu allergique au sexisme dans toutes ses expressions médiatiques ou culturelles.
J’ai chaussé les lunettes du genre, et c’est impossible de les ôter.
Vous proposez une newsletter, Héraclès, qui s’adresse aux hommes. De quoi y parlez-vous ?
La prise de parole d’un homme blanc privilégié comme moi dans le champ du féminisme est par essence problématique. Je suis un représentant de la classe dominante, mes pairs se nomment Bertrand Cantat, Patrick Poivre d’Arvor ou Donald Trump : la seule posture acceptable semble être le silence et l’écoute. Dans le même temps, un féminisme moderne apparaît sur les réseaux sociaux, développé par des militantes plus jeunes, portées sur des sujets plus intimes. Des hommes s’invitent dans ces espaces de parole, le plus souvent avec violence et agressivité. Dans cette cacophonie, il existe une grande masse de gars silencieux. Le féminisme a besoin de troupes et je pense qu’on peut en recruter beaucoup dans les rangs de cette majorité silencieuse. Ce sont des alliés en puissance qu’il faut repérer, former et outiller pour défendre le projet d’une société plus égalitaire. C’est à ça que sert ma newsletter Héraclès : former des hommes pour en faire des alliés. En tant qu’homme vous allez y apprendre quelques éléments de culture féministe, sous l’angle de ce que vous pouvez en faire en tant qu’allié. En tant que femme, vous pourrez y inscrire les hommes de votre entourage.
C’est une ligne de crête et elle est étroite : comment participer au changement alors que je représente ma classe comme un cliché ? Comment ne pas reproduire des oppressions ? Je n’ai pas de réponses toutes faites. Je cherche à ne pas prendre la parole là où elle volerait la visibilité d’autres personnes concernées, j’essaie d’occuper un vide : celui d’une parole d’hommes pour les hommes pour partager ma honte et ma colère, et pour en convaincre quelques-uns qui éprouvent cette honte et cette colère, à sortir de leur silence.
Vous dites que, les hommes ne sont pas tous coupables de cette oppression mais qu’ils en sont les premiers bénéficiaires et complices en tant que cis, blancs et occidentaux. Vous en appelez à une prise de conscience auprès de vos homologues. Comment procéder ?
La notion de privilège, c’est un concept capital pour comprendre le système oppressif dans lequel nous vivons et dont nous sommes les acteurs et, parfois malgré nous, les gardiens. Mais je me suis rendu compte que, d’un point de vue pédagogique, le discours sur les privilèges est inopérant. En effet, il est difficile de convaincre quelqu’un de rejoindre une cause en mettant en avant d’abord ce qu’il va y perdre !
Par ailleurs, de nombreux hommes ne sont pas privilégiés, parce qu’ils sont racisés, ou issus de catégories sociales défavorisées, il est insultant pour eux de prétendre qu’ils bénéficient de privilèges sociaux.
Avec le temps, je me suis plutôt concentré sur le problème des violences sexuelles et sexistes. Je tiens un discours très simple auprès de mes pairs : 1 femme sur 8 a été violée au moins une fois dans sa vie. Est-ce que c’est 1 seul violeur qui est concerné ? ou bien est ce qu’il y a des violeurs partout autour de toi ? En leur faisant prendre conscience qu’il y a des auteurs de violences parmi leurs amis, leurs collègues, leur famille, je les invite à réfléchir sur leur responsabilité dans l’existence du sexisme qui permet à ces violences d’advenir et à leurs auteurs d’être impunis. Je leur répète que si tous les hommes ne sont pas violents, la violence est masculine et que tous les hommes travaillent de concert à maintenir les conditions pour qu’elle perdure.
Faut-il organiser des ateliers obligatoires de sensibilisation auprès des élèves dès le plus jeune âge ?
Je ne suis pas un professionnel de l’éducation, mais je suis intervenu dans des classes de lycée. Et j’ai pu me rendre compte que la puberté est l’âge de tous les dangers. Un petit garçon qui aura pu intégrer des notions d’égalité dans son plus jeune âge va se faire laver le cerveau, aussi bien par la culture populaire, son groupe d’amis masculins, le porno en ligne et les nombreux coachs en séduction qui répandent une vision du monde profondément misogyne. Il faut être très fort, très articulé politiquement pour résister à cette pression sociale.
Ces jeunes hommes arrivent à l’âge adulte avec un fatras émotionnel et politique qui est véritablement toxique. J’ai 55 ans aujourd’hui mais je n’ai pas oublié la pression des injonctions qui m’encourageaient à être une ordure avec les femmes.
A titre personnel, j’ai eu la chance de construire mes premières relations sentimentales et sexuelles avec des femmes très fortes, très campées, parfois plus âgées qui m’ont empêché de devenir un connard. Le meilleur conseil que je pourrais donner aux jeunes hommes aujourd’hui c’est : fuyez le porno et méfiez vous de votre bande de potes. Rien n’est pire que l’entre soi masculin.
Peut-on être masculin sans être viril ?
Plus j’avance dans mon travail de prise de conscience et d’acculturation, moins je comprends ce que signifient ces deux mots, moins je suis capable de les exprimer.
J’aime beaucoup le terme qu’utilise Paul B. Preciado : il parle de fiction politique. Le masculin, le féminin, la virilité, ce sont des fictions politiques qui poussent sur un substrat biologique, mais ce sont des fictions. En prendre conscience, c’est tout d’abord vertigineux parce qu’on est perdu. Et puis c’est enivrant car une fiction, ça s’écrit, ça se réécrit, ça se corrige, ça s’améliore.
Qu’avez-vous à dire aux Incels et aux jeunes générations en quête d’identité ?
C’est très troublant de voir ces jeunes hommes perdus. Ils sont l’objet d’influences très toxiques et leur souffrance fait peine à voir d’autant qu’ils sont éduqués à ne surtout pas la reconnaître. Pour certains d’entre eux, leur expérience de la vie est pavée d’humiliations perpétrées à leur encontre par des institutions majoritairement représentées par des femmes : Education nationale, Santé, Justice. Dans ce paysage, toute femme qui s’exprime sur le sujet est suspecte. Je pense qu’il faut des voix masculines, il faut que, dans tous les étages de la société, plus d’hommes s’emparent du sujet, apprennent à le maîtriser et parlent à leurs pairs.
A quand un #Balancetavirilité avec des témoignages d’hommes souffrant de cette injonction ?
Le fait que les hommes souffrent des injonctions patriarcales est avéré, mais en prendre conscience individuellement est un long chemin. Je craindrais que les hommes prenant la parole sur le sujet soient automatiquement catégorisés comme gays précisément par les hommes à qui on cherche à parler, dévalorisant ainsi le message.
On ne naît pas homme, on le devient par l’éducation et le bain sexiste dans lequel on nous plonge dès la plus tendre enfance. Cette éducation a des bons côtés : nous, les hommes, aimons l’action. Il nous est plus facile de nous réaliser socialement quand on agit que quand on n’agit pas. C’est ça que je cherche à faire : identifier des hommes qui ne sont pas à l’aise dans un monde sexiste, les doter de quelques éléments théoriques pour les aider à comprendre leur malaise et leur donner des pistes d’action comme soutenir les femmes qui luttent, devenir un gars safe, faire taire nos amis qui tiennent des propos sexistes, parler à ceux qui se comportent de façon problématique, prendre sa part de travail et de charge mentale à la maison.
Propos recueillis par Laurence Dionigi 50-50 Magazine
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Independance
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Data Gen est un podcast professionnels pour les spécialistes de la data. Poyrtant, on n'a presque pas parlé de data, et beaucoup parlé de tout ce qu'on a fait chez YZR pour construire une boite égalitaire et inclusive.
J'ai été invité dans "Et tout le monde s'en fout"
Une heure d'interviews avec Marc de Boni ... et sans filet !
J'ai choisi la vasectomie ... et c'est cool.
Vous connaissez Les Chahuteuses ? C'est une association qui organise des événements autour du corps et des sexualités joyeuses : ateliers, soirées festives, projections-débat…
Elles m'ont invité sur scène pour parler de contraception masculine, j'en ai profité pour partager mon expérience de la vasectomie.
J'ai fait signer cette lettre ouverte à 400 professionnels de la publicité pour soutenir Anne Boistard et son compte Instagram "Balance Ton Agency"
La rédaction de CB News a reçu ce texte de soutien à « Balance ton Agency », initiative lancée par Sébastien Garcin, ex DGA de Publicis, DDB, ex directeur conseil de Ogilvy et Marcel et signé par plus de 400 personnes.
« Nous, (ex)collaborateurs, (ex) collaboratrices, (ex) dirigeants ou (ex) dirigeantes d’agences de publicité, soutenons le compte Instagram “Balance ton agency”
A Paris, depuis le 13 octobre 2020. Des victimes anonymes dénoncent le sexisme dans les agences de publicité et soutiennent le “Balance ton agency” ; compte Instagram dénonçant des propos et situations choquantes en y accolant des noms d’agences et qui affiche plus de 24000 abonné.es au compteur.
Le compte Instagram “Balance ton agency” secoue fortement l’univers des agences de publicité : nous assistons enfin au grand #MeToo de la publicité. Des démarches ont été entreprises depuis quelques temps, elles portent leurs fruits mais visiblement trop lentement.
Nous, (ex)collaborateurs, (ex) collaboratrices, (ex) dirigeants ou (ex) dirigeantes d’agences de publicité, les soutenons sans réserve. Voici pourquoi : sexisme, homophobie, harcèlement sexuel et moral, il s’agit ici de témoignages graves et répétés.
Oui, les procédés de “Balance ton agency” dérangent ou suscitent des réserves.
Pour autant, si d’autres évoquent la “délation”, la “calomnie”, “les heures les plus sombres de l’histoire” et la “présomption d’innocence” dans des communications diverses ou sur les réseaux sociaux, nier la parole des témoins, c’est toujours choisir le camp des auteurs présumés.
Nous constatons simplement que des femmes et des hommes n’ont d’autres choix que d’avoir recours à des moyens radicaux pour faire entendre leurs voix et nous les félicitons pour le courage dont elles et ils font preuve.
Par ailleurs, en tant que professionnel.le.s de la communication et des réseaux sociaux, nous les félicitons pour cette “opération choc” aussi efficace que créative. »
LES 409 SIGNATAIRES
Adeline Pille
Agathe Parel, chef de publicité - TBWA\Adelphi
Alexandra Ignatieff - IME
Alexandre van Eeckhout - Dir Strat crea agence Sopexa groupe Hopscotch
Alice Amiel - graphiste (Freelance)
Ambre El labban - directrice conseil Evermore Agency
Anaïs - Furzun - directrice de clientèle - Bogo+
Andrew Houadec - directeur de la Production - Dagobert
Anne Boistard - concepteur rédacteur josiane
Anne Henry - directrice du planning stratégique
Anouchka Thieck - freelance
Anouck Roberty - ex associate director Dentsu, CEO Influence Lab
Anthony Georges
Antoine Jarzaguet - ex social média manager - Braaxe
Antoine Nicolas - planneur strat RedFuse
Arnaud Girard - consultant - Haigo
Arnaud Jourdan - ex Brand Advocate
Arthur Aguilera - président - Agence Le Comptoir, Lyon.
Aurélie Chazal - directrice clientèle Ex Dragonne Ex XL Marketing
Baptiste Le Provost - planneur Stratégique - We
Bastien Malgouyard - directeur Artistique ex La Chose et ex DDB
Bénédicte Lelong - ex-chef de projet social media - Publicis
Bruno Walther - ex CEO Ogilvy
Camille Godefroy - cheffe de projet - Agence SHARE & DARE
Canelle Conte - community builder - YouLoveWords
Carla Peyromaure - consultante chez BETC
Caroline Etienne - ex chef de projet UX • Disko
Celia Lopes-Bernier - conceptrice-Rédactrice
Célie Bacconnier - conceptrice-Rédactrice
Clara Renoult - account manager - Havas Health & You
Clément Hellard - president Good Journey
Constance Bertrand - directrice Associée Gyro
Cora Martinez - ex stagiaire Havas 360
Damien Sterbecq - ex directeur Général Adjoint TBWA
David Raichman - ECD Ogilvy
Edouard Perrin - ex Publicis
Elisa RAHAB - account executive - Insign Paris
Emmanuelle Lambert - graphiste
Estelle Henrion - chargée de com - Web&solutions
Eva Mouilleau
Fabien Manzano Martinez - en poste chez Dare.Win
Fanny Conesa - ex Webedia
Flavie ABDAT - chef de projet
Frédéric Bonn - executive creative director iCrossing
Gaeille Tellier - directrice conseil chez Publicis Conseil
Gaëlle Marc graphiste - CA Communication
Giliane Martin - ex consultante chez Dentsu Aegis
Ilana Bijaoui - ex responsable de clientèle chez Zenith (Publicis Media)
Jade Thomas - ex chef de projet chez Marquise Contents
Jean Aubrion - étudiant en planning stratégique
Johan Berger - ex partner Uzik
Julie Conduché - maquettiste - CA COMMUNICATION
Julie Violette - ex Publicis
Julien Kraeuter - planeur stratégique - Agence Cheil
Juliette Fievez
Justine Condamine - ex Consultante Sénior en Stratégie de Marque - Havas Paris
Justine Drouart - DA
Kévin Roussat
Kimkhi Nguyen - ex dir digital & social media - Havas / Lafourmi
Laurène Dias - directrice projets - PublicisLive
Leila Benothman - ex directrice artistique Australie
Leïla Touiti - directrice de la communication - Rosbeef!
Louis Moreigne - ex Responsable technique en agence de production audiovisuelle
Louisiane Cavignaux - Chef de Groupe SocialWeb - Rosbeef!
Maïté Cesarotto - chef de Projet - Dagobert
Manon BOSSY - chef de Groupe International chez Publicis Conseil
Marie Gaymard
Marie Bourgois - ex directrice artistique junior chez Braaxe
Marie Cattani - ex chef de projet chez Nolaroads
Marie Gauchet - ex directrice artistique Junior
Marie Le Scao - consultante social media - DDB
Marie Nicolaï- cheffe de projet junior -Bronson
Marie Pierre Benitah - présidente Marystone Agency
Marine Bordone - directrice social média, ex Mindoza
Marion Brieux - ex Publicis et BETC
Martin Besson - president - Sans A_
Mathieu Badie - head of strategy
Mathilde Carayon - chef de projet, Extreme
Mathilde Jolis - ex-consultante chez Burson-Marsteller (BCW)
Melissa Frederic - ex Cheffe de pub - DDB
Michel Makedonski
Morgane Mathern Nguyen - ex Havas Paris, Insign
Morgane Sabouret - ex Meanings
Nad Massinot - directeur de création Saatchi Groupe Publicis
Nicolas Askevis - président - Zardust
Nicolas Zebiri - social media manager - LEZEBR
Nina Chevallier
Nina Rolin - consultante social média Saatchi
Olivia Li Yung - senior community manager et rédactrice web
Pierre-Arnaud Gillet - ex concepteur rédacteur Euro RSCG GBHR, Lowe, Bates
Pierre-jean choquelle - serviceplan
Reza Behnam - freelance
Sabine Maréchal - ex-directrice du planning stratégique
Salome Chamak
Samia Hassan - ex social media manager chez 65db, BBDO et Marcel
Sandrine sibille - associate director BETC
Sébastien Debon - ex directeur général Meura, ex Client Partner WundermanThompson
Sébastien Garcin - ex directeur général adjoint de Publicis, DDB, Ogilvy
Servane Guivarc’h - Publicis Activ
Simon Aunai - concepteur-rédacteur - Freelance (ex Spoke)
Simon Lamasa - concepteur rédacteur indépendant
Sonya Mahcine - directrice de stratégie BETC
Sophie Brossard - creative traffic manager / directrice de projets - Dagobert
Sophie Lance - ex BBDO, ex Vanksen, ex Havas Paris, ex Webedia
Stephanie Chibon - ex community Manager chez Havas Paris
Thomas Ruet - ex chef de projet BETC
Valentine Thomasset-Schanke - responsable du trafic de création chez TBWA Corporate
Victor Loiseau - ex directeur du développement - 65dB
Victoria JOB - directrice artistique
Virginie Bimbenet
Yann Eveilleau - head of social media Bytheway(Mise à jour des signataires au 14 octobre)
Agathe Josse - planneur stratégique - ETX studio Alexandra Matine - ex-planneuse stratégique chez Marcel
Alexandre Honore - Planneur Strategique chez Ogilvy Paris Alexia Bertolino
Alexia Rudloff - ex Cheffe de ProjetsAmélie Dutertre - stagiaire
Amina El Chikh - directrice des projets chez Vice France (régie)
Angélique Provost - Wavemaker (GroupM)
Anja Dimitrijevic - Social Media Manager - ex Agence Limite Anne Legrand
Aude Vuillermet - DA - Dagré Strasbourg
Audrey Petit - DGA Insign
Audrey Shaffaq
Aurore Desperier - Chargée de Communication - Agence CVM viva magazine
Barka Zerouali - directrice associée en charge de la communication et du développement Bastien Robert - développeur - unlikely studio
Benoît Luneau - ex chef de publicité McCann Technologies / Euro RSCG Benoît Perret - Directeur Artistique
Bérangère Roux - Free-lance
Brigitte BLEULER- Directrice agence
Camille Geley - Responsable stratégie - SHARE & DARE Caroline Sekri
Charlotte Puppinck - cheffe de projet
Chloe Bartoletti - ex achat d’art Rosapark
Chloé Hivert
Chris Bergeron -Vice Présidente Expérience de Contenu, Cossette ( Canada)
Christophe Blandinières - Ex Publicis
Christophe Lafosse - CR Live
Claire Bouvet - Social Media Manager - Havas Paris Claire Cartaud - ex DA Junior Marcel
Claire Girard - ex-consultante Havas Paris
Clara DUMEZ - ex alternante en agence
Clara Labbé - Consultante communication indépendante Clea Delogu - ex assistant directeur artistique - les gros mots Cleo Lallement
Codi Ferrari - ex social media manager BBDO
Coline Plouchart
Constance Bourel - Ex Group M
Damien Lafourcade - ex responsable production Epsilon Damien-Bazile-CR-Havas Paris
David Gilles - CCO - PublicisLive Group
Dejeu Léanne - Strategic planner - Agence Trio (Suisse)
Doriane Boquet - étudiante en publicité
Edouard N'Diaye - Strategist - Buzzman
Eglantine Jean - ex CDP MRM McCann
Eléonore Vraine - Superviseure de comptes - Ogilvy Canada Élise Fabing - Avocate
Élise Madoz
Élodie Londas Hoarau - consultante Edelman
Elsa Szylowicz - Directrice de postproduction - Freelance Emmanuelle Zaoui
Estelle Capocci
Eva nermont
Fanny Payet
Fanny Roccatagliati - Directrice de clientèle Agence Cancun Félicie Crosnier - ex directrice associée Marcel - Publicis - Jwt François Castel- ex dircli agence wonderful
Gaël SOLIGNAC - President de l’agence CHERRY MOON Gautier Rousseau - ex chef de projet - Herezie
Georges-Emmanuel Assou - Resp Clientèle- Havas Sports & EntertainmentGéraldine Igou - Elan Edelman
Grégoire Sallé - ex CR - BRAAXEGuillaume - Deltour - Social Media Manager - la chose
Guillaume des Champs de Verneix - Business Manager - OMD Guillaume Sarfati - ex OMD
Guillaume Serezat - Chef de projet digital DDBGwendaline Chauvin - Syd Harold Peleszko - ex DDB
Hélène Baudrand - ex Directrice Conseil MazarineHenne Margot
Iris Mascaro - Directrice Artistique Free-Lance
Isabelle Prats
Isaure Girard - office manager - la choseJean-Philippe Barray - Concepteur Rédacteurs Freelance
Jeanne Guillet
Jessica Nguyen
Joanne Dunoyer - ex directrice de clientèle
Jonathan Montet
Jules Habib - ex Directeur de Clientèle - BETCJulien Boyon - Directeur artistique - 4uatre
Justine Poinot - Responsable Conseil
Kimdary Yin - directrice artistique
Kylian Lemoine - Concepteur Redacteur
Laëtitia Chrétien - Directrice Artistique - Saatchi&SaatchiLaura de Bettencourt - Creative Strategist - agence CTZAR
Laura Gomez
Laura Lupo - ex Chef de pub - CA CommunicationLaura Mari - Directrice Conseil - Havas Paris
Laureline Reygner - talent manager chez Webedia
Laurence Thiery - Publicis
Laurine Pietruszka - Ex Consultante à BVA
Léa De Angeli - Directrice Artistique - Publicis ConseilLéa Martel - ex régie pub@yahoo
Léa-Marine Alvaro - community manager - agence Kolaïs
Lisa Horvath
Lise Gros - Conceptrice-Rédactrice - ex UZIK
Lison Buffet - Graphiste motion designer - WeUpLearningLoïs - Caborderie - ex Directeur conseil - Mediapilote
Lola Lebailly - consultante seo - primelis
Loli Dariot - ex Cheffe de projet - Agence Babel
Lucie Morin - ex Directrice de clientèle
Ludovic Delaherche - ex Président Human inside
Madison Arques
Margaux Rafflin - Directrice Artistique - JIN
Marguerite Gilles
Marie Ailleres - Consultante en Communication FreelanceMarie Berthelot - DA et cofondatrice - Oxygène
Marie Scrignac
Marine - Gounot - Revenue Manager - Pumpkin
Marine Combes - Chef de projet digital
Marine Gailhac
Marine geneste - directrice de projet diskoMarion Quedreux - strategist Agence Angie
Mathias Barbereau - Planneur Stratégique - JIN
Mathilde Hauser - Ceo The Sun Project
Mathilde Vriet - stagiaire TBWA
Matthieu KIHN - Directeur de Production Digitale - NovembreMegane Souffir - directrice artistique free-lance
Mélanie Guérin - Productrice
Morgan Sommet - Freelance, ex BETCNadège Audiffren - ex dir clientèle Sobuzzee
Nadja Massinot - Directeur Conseil Publicis Saatchi
Nathalie Delvigne - Publicis Luxe
Nicolas Camillini - Head of Strategy - 84•Paris
Nicolas Lanter - Président agence Kindai
Noe Halimi - Directeur Artistique - CBA design
Noelle Guiraudet Sabater - ex Colorado, wpp, publicis, interpublic
Noémie Gmür - ex Social Media Strategist chez Uzful - Buzzman et MNSTRNoémie Véron - Graphiste
Olympe Ramonatxo - ex Azilis - chef de projet - lg2Ombeline de Tarragon - Havas Media
Ophélie CHEVALIER
Pascal Crouzat - President - Newbiz ConsulitngPauline Febvey
Péan Sandra
Perrine Bon - Influence Manager
Philippe Boucheron - Directeur de Création BuzzmanPierre Charritat - Concepteur-Rédacteur - Freelance
Pierre Priot - directeur d'agence - couleur citron
Pierre-Yves DEMARCQ- DC- CAMPAGNES&CIE
Prune Vurpas - ex Directrice Artistique - TBWA Lyon
Quentin Seillier - Directeur Artistique - Agence OP1C
Rafael Janosevic - planeur stratégique, YARD
Rodolphe Reneteau - Creative - Rosbeef!
Romain Annereau - Directeur Commercial - Hungry and Foolish Romain Cini
Said Amra - Social Media Manager Havas Paris Social
Sandra Kuzmicz Papadopoulos - head of business transformation / HotshopSaoirse Mac Cana - Reponsable communication - Domaine Ray
Jane Sarah - Rozand - Directrice Artistique - HAVAS Life
Sofiane Aziz - Directeur Artistique - Freelance
Sophie Zimmermann - Conceptrice rédactrice en santé
Sophie Calla - Account Executive - Havas Health & You
Sophie Léger - ex Prodigious freelance
Sophie Quinet
Stéphanie Lhermitte - ex Directrice des Productions - Australie
Stéphanie Riera
Tania Cascais
Teiko Mgaloblishvili - Chef de projet - Campagnes & Cie Therond Olivier - Directeur Conseil - We Are YoungThibaut Branger - Me&Ideas
Thibaut Thouzery - ex Head of Agency - Nola
Thomas Grandperret - Directeur Artistique freelance / ex-SensioGrey / ex-heavenThomas Jaffeux- Chef de publicité BETC
Tiphaine de Pélichy - new biz - Braaxe. Valentin Pruvot - Assistant DA - agence Maartin Vanessa Chicout
Vanessa Matias - Directrice de clientèle - Havas Digital Factory Veronique Laymet - ex Directrice conseil Isobar
Weena Amsallem - directrice de l'agence Doble You
Whitney Domingo - ex We Are Social, DDB Paris - social content strategist, 65dBZacharie Yetkin - Producteur - ex BBDO
(Mise à jour des signataires au 18 octobre)
Alexandre Eraud - Producteur
Alexandre Faure - Head of Digital - Elan Edelman
Alexandrine Roland- DA- Havas
Amelie Barre
Amelie Lecomte - DDB
Amina MIZI - Social media strategist - Publicis Sapient
Amine Kaabeche - chargé de communication et relations publiques Assemblée nationale
Anais Noël
Anna Sibaud - ex cheffe de projets BABEL
Anne Awad - Directrice Artistique Havas
Anthony Perrière - Planneur stratégique - WAT
Areski - Ferhat - Fondateur & gérant - Studio Lumini
Armelle boquien
Arnaud Régnié - Directeur SoMe - Saatchi
Asma Kanzari (ex) Copywriter - W&cie
Aurélie LLOYD TALBI - ex productrice - Publicis
Ben Fligans Auteur
Bénédicte Roberto
Benjamin Vasseur - ex chef de groupe digital chez BETC
Benoist Husson - directeur de créationBenoit de Fleurian- head of behavioral science Ogilvy Paris
Camille Compiegne
Cédric Ledoux - Planneur stratégique, DDB
Charles La Brosse - Directeur Conseil et stratégie de marque - Agence Comquest
Charles-Antoine De Sousa - directeur artistique - BETC FULLSIX
Charline Dantigny - conceptrice rédactrice - TBWA
Charlotte Puigrenier - Fondatrice Ascendemus Communication
Chloé - Bretnacher - assistante Creative Director - Vitamine B
Claire Cartaud - ex DA Junior Marcel
Claire lemoult - ex Havas
Claire Maitrias - Directrice de Clientèle - Orès Lille
Clara Eid
Clara Verbois
Clémence Breton - Social Media Manager
Clémence briane CDP - DISKO
Clémentine Buono
Coralie Duprat - Chef de projet - Agence Campagnes&Cie
Coralie Hochard - ex Directrice artistique - TSC
Cyrielle comes - ex seenk - ex hemblem
Cyrielle Zaoui - directeur administratif et financier - Archibald & Abraham
Cyrille Caron
Déborah Zenou - directrice artistique indépendante après une mauvaise experience en agence
Dimitri Gasulla - Social Media Manager - Carrefour
Domitille Tressens
Duchenne valentin
Emilie Berenguer - ex directrice conseil Publicis
Emmanuelle Leroy Vanegas
Fabien Gagnot - CEO - The Source.
Fanette Bullat - ex DA en alternance - Uzik
Farannah Alibhaye - chef de projet éditorial BETC
Fiona Mirabello - ex Directrice artistique - W
Flore Brenne - ex directeur artistique - Sid Lee paris
Florence BÉNARD
Germain Fraïssé - concepteur-rédacteur freelance
Giliane Martin - ex consultante média - Dentsu Aegis
Indra Tinot-Patole
Isaora Le Jeannic - DA chez Steve
Johanna Camenen - Planneur Stratégique - Ogilvy Paris
Jonathan Paré - Branding & Key Events Manager - Groupe Air Liquide
Julia Beynet - Directrice Identité de marque - CBA Design
Julie Bonnet - Freelance Joli Joli !
Julien Lascar
Juliette Batté - Social media consultante - Buzzman
Justine Gautier Gander- project manager Braaxe
Kanto Ratsimandresy - Planneuse Stratégique Agence WAT
Karen Michel
Laetitia Bosma - ex Publicis Sapient
Laura Mari - Directrice Conseil - Havas Paris
Laure Ségalen - DA freelance
Laurence Burin des Roziers - directrice clientèle ogilvy
Laurent Lacroix
Lionel Cuny - CEO Insign
Lisa Saadé
Lola Cogno
Lolita Collet - Directrice Marketing Alterfood, ex newbiz Havas Group
Loriane Das Neves
Lou Wagner - Co-gerante - La rue Michel
Lucie Dominique - Ogilvy Paris
Lucie Guidon - Conceptrice-rédactrice DDB Paris
Lucie Thomasson - Graphiste Créa
Ludmilla Garau
Maeva Smati - directrice artistique junior jeune diplômée
Manon Adn
Marc Perrin - Business Development Officer - Agence Vingt-Quatre
Margaux Parmentier - ex assistante DA - White Dog
Margaux PAULIN
Margot Gandelin
Margot hoffmann - directrice artistique Madame Bovary
Marie Orihuela - Chef de projet - Mandrego
Marine Burlet
Marine Elgrichi - ex Havas
Marine Garcia - ex Publicis / ex Change
Marine Koziel - cheffe de publicité senior - Saatchi&Saatchi
Marion Poitevin
Marnie Averty
Mathilde Issindou - ex social manager junior Les Gros Mots
Matthieu Viala - ex Président de Makever, Prod TV/Ciné
Maureen de Bernardi - Brand Manager - Who Why What
Maureen de Bernardi - Brand Manager - who why what
Máxime Charles
Maxime Daguet - Directeur de Création - Socialclub
Meriem bouzidi
Milan Monville - Consultant Digital - Conversationnel
Morgane Eckert
Mylene Dusart - Fondatrice et dirigeante de MAKASSAR
Nicolas David - Consultant Display & Social Senior - Arcane
Nicolas le Pennec
Nicole Ferrari - étudiante en publicité
Nora Pimont
Odile Song - Planneuse stratégique - DDB
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Oriane de La Ménardière - Directrice Associée PublicisLive Paris
Ornella Farines - ex Chef de Projet - Reech
Pamela Plantin - Account manager - CBA
Patrice Dumas DDB
Paul Roy - Social Media Manager - Havas Paris
Pauline - Bouige - Planneuse Stratégique - Publicis Conseil
Pauline Chanvin - ex braaxe et ex W&cie
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Pénélope Nicolleau - planneur stratégique
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Priscilla Rossi - directrice stratégie Publicis
Rafael Janosevic - planeur stratégique, YARD
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Roxane Mage - community manager Havas Paris
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Samya Lhammouine - ex social content manager Webedia
Sandy Rabe - DA chez WNP
Séverine Bavon - ex Planneuse Stratégique -TBWA, Marcel
Severine Moitry - directrice de projets Event -L'Alternative
Simon Cachera - Fondateur - Victor & Simon
Solene Bettoni
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Stéphanie Riera
Tassi liana
Théo Marie - Directeur Artistique - Agence Rébellion
Thomas Bernard - DA Lusso
Thomas Monneau - Chef de publicité - CLM BBDO
Tiphaine Guise - directrice artistique
Valentin Pruvot - assistant DA agence Maartin
Vanessa Jaovelo
Vanessa Jollet
Vincent Boucheron - directeur de la communication - Havas Media
Violette Van den Berg - Planneuse Stratégique - DDB
Weena Amsallem - Directrice de l'agence Doble You
Yon Le Priol - ex group account director We Are SocialIndependance
Utilisez les sections de texte pour décrire vos valeurs, ou montrer plus d'information, ou résumer un theme ou raconter une histoire. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore.Article dans Le Nouvel Obs
NE PLEURE PAS, SOIS UN HOMME
C'est quoi la masculinité ? Comment être viril sans être macho ?
Avec « la Virilité Cécile Denjean questionne nos constructions mentales et ces injonctions avec lesquelles chacun doit se débrouiller.
Voilà un beau documentaire sensible et réfléchi qui questionne, au-delà des témoignages personnels, nos constructions mentales et nos représentations sociales pleines de préjugés vieux comme le monde. « Notre bite et nos couilles pèsent des tonnes à tous les moments de notre vie. On tire nos couilles comme Sisyphe trimballe son rocher. Cest un système stupide". résume Sébastien Garcin. Au«sommet de la pyramide" selonsestermes. Cet homme blanc, bonne éducation, gagnant bien sa vie en tant que directeur marketing d'une grande entreprise, reconnait avoir certainement profité « à l'insu de son plein gré" ce qui lui a permis d%obtenir des promotions au détriment d'une femme ou d'ignorer un supérieur harceleur. Auiourd'hui il estime injuste cette perpétuation des privilèges et intervient auprès de lycéens pour évoquer avec eux la notion de virilité, ébranlée par la vague #MeToo.
Parce qu'ils ont dû surmonter une épreuve qui les a interpellés sur le sens de la masculinité. Chacun des hommes de bonne volonté filmés par Cécile Deniean apporte sa pierre pour répondre aux questions qui les préoccupent : au fait, c'est quoi un homme ? Comment être viril sans être macho ? La virilité est devenue un problème parce que la féminité est une affirmation remarque Alain, psychanalyste et sexologue. Il écoute « des hommes paumés qui ont reçu de leurs pères et de leurs grands-pères une position masculine qui, en fait. ne va pas de soi. » Ne pleure pas, sois
un homme, pas une mauviette, bats-toi" Quel petit mâle n'a pas entendu ces mots pendant son enfance ? A chacun, ensuite, de se dépatouiller avec ça.
Certains ont pris ces injonctions au pied de la lettre comme Eric, petit caïd devenu
gros délinquant dont la libido sest éteinte pendant les longues années de détention et
qui, à 53 ans, entame une seconde vie épanouie après s'être débarrassé « de la parie toxique de la virilité et du paraitre : musclé, compétent, beau, etc. D'autres, comme le sociologue et philosophe Raphaël Liogier qui livre un étonnant témoignage sur son enfance se sont débrouillés comme ils ont pu : « Je suis un dominé par rapport aux dominants que sont les hommes. C'est comme cela que je me suis toujours représenté. » Avec sincérité et beaucoup de délicatesse, chacun tricote la virilité à sa manière en essayant d'unir les fils de son propre désir à celui — parfois paradoxal
des femmes qui I 'entourent.
ANNE
La Virilité h, de Cécile Denjean,
rnardi, à 23125, France 2Article dans "Au Feminin"
le 9 février 2018
C'est l'histoire d'un homme, blanc, occidental, hétérosexuel, travaillant dans le marketing, marié, père de famille, en bonne santé... l'histoire presque ennuyeuse d'un homme pour qui tout va très bien. "J’ai longtemps vécu avec le sentiment d’avoir une chance insolente. C’est vrai, mais ce n’est pas une chance, c’est un privilège." Partant de ce constat, Sébastien Garcin s'est lancé dans une "auto-déconstruction" en démontant un à un les privilèges dont il jouit. Une introspection qu'il retrace dans cet essai court et percutant, le menant à questionner le féminisme, le racisme, l'intersectionnalité... avec pour objectif de secouer ses congénères avec qui il partage, comme il l'appelle, "le sommet de la pyramide".
Les bénéfices des ventes seront reversés à la Fondation de Femmes.
Vous êtes un homme, blanc, occidental, hétérosexuel. Quels sont vos avantages ?
Ils sont très nombreux, mais les principaux sont :
Homme : Je suis payé plus que les femmes
Homme : La société (cinéma, média, littérature...) me propose un modèle mascilin où TOUT est possible pour moi
Homme : Je ne risque pas de mourir sous les coups de ma conjointe
Blanc : Je ne suis pas contrôlé dans la rue
Hétéro : personne ne s'oppose à mon mode de vie, je n'ai pas besoin de le défendre
Quelle a été l’expérience déclic qui vous a donné envie d’écrire cet essai ?
Les manifestations contre le mariage gay à l'occasion desquelles j'ai découvert les prises de position intersectionnelles des féministes.
Après déconstruction, en quoi êtes-vous différent aujourd’hui ?
La déconstruction est un processus, je ne pense pas qu'il soit jamais terminé
Aujourd'hui, je me sens plus libre dans ma tête et dans mes relations avec les autres, et en particuliers les femmes, les gays et les personnes racisées. Comme je questionne en permanence mes comportements et mes réactions, je grandis en maturité et en capacité d'introspection. Je reçois aussi des wagons de cookies et d'ondes positives...
Etes-vous devenu un homme féministe ? Et qu’est-ce que cela veut dire ?
Je pense que le terme féministe est réservé aux femmes. Elles connaissent des expériences de discrimination que je ne connaîtrai jamais. Je me considère plutôt comme un allié des féministe. Et le rôle que je me suis donné, c'est de parler aux hommes. Dans cette équation, les femmes (vos lectrices) sont des vecteurs de mon message. Mon livre est souvent acheté par des femmes qui vont le donner à leur conjoint/ami/mari...
Quel message souhaitez-vous faire passer avec cet essai ?
Je veux dire aux hommes : réveillez-vous, vous faites partie du problème et vous devez faire partie de la solution. Ne laissez pas les femmes faire tout le boulot. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos femmes, vos filles, vos mères, vos soeurs, vos amies, vos collègues.https://www.aufeminin.com/livres-a-lire/sebastien-garcin-le-sommet-de-la-pyramide-s2486110.html
Independance
Utilisez les sections de texte pour décrire vos valeurs, ou montrer plus d'information, ou résumer un theme ou raconter une histoire. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit, sed diam nonummy nibh euismod tincidunt ut laoreet dolore.Tu es un homme blanc ?
Tu es convaincu qu'hommes et femmes sont égaux ?
Tu penses que les races n'existent pas ?
Tu as plein d'amis gays ?
Tu es bienveillant, tu n'as jamais levé la main sur une femme, tu n'as jamais méprisé un homo ou une lesbienne, tu n'as jamais insulté un Noir parce qu'il est noir.
D'ailleurs tu ne dis pas "Noir" tu dis "Black".
Et pour toi tout va bien.
J'étais comme toi et puis je me suis déconstruit.
J'ai appris le sexisme, le racisme, l'homophobie, la transphobie.
J'ai parlé avec des femmes, des gays, des noirs, des noires, des arabes, des trans, des grosses.
J'ai lu.
Je me suis rendu compte que je faisais partie du problème.
J'ai constaté que ma bienveillance neutre ne suffisait plus.
Je suis devenu un peu moins bête, un peu plus conscient.
J'ai décidé de m'engager, activement, auprès de mes compères masculins, pour les emmener avec moi pour qu'ensemble nous apprenions à ne plus faire partie du problème.
Sébastien
Pourquoi DHB ?
Cinquantenaire, parisien, bien éduqué, dirigeant d’entreprise, merveilleusement marié, en bonne santé, issu d’une famille aimante et aisée : j’ai longtemps vécu avec le sentiment d’avoir une chance insolente.
C’est vrai, mais ce n’est pas une chance, c’est un privilège : une pyramide de privilèges. J’en ai pris conscience progressivement ces dernières années, à la faveur de lectures, de rencontres et d’introspections.
J’ai travaillé à comprendre ces privilèges et à comprendre comment, sans le savoir, instinctivement, je les protégeais.
Et j’ai commencé à me déconstruire.
La déconstruction
qu'est ce que c'est ?
Ce n'est pas de la démolition
Se déconstruire ne veut pas dire renier sa personnalité, son identité ou son histoire. Ce n'est pas non plus le développement de la culpabilité. Nous ne sommes pas coupables de l'existence d'un système qui nous favorise.
C'est comme le Lego
Tu démontes, et tu reconstruis. Au passage, tu n'as rien cassé. Le plus souvent, ce que tu reconstruis est plus joli ou plus solide que ce que tu avais démonté. Tu peux utiliser un mode d'emploi, ou bien reconstruire selon ton imagination.
Comment cela fonctionne ?
devenir un allié, en 3 étapes
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3Conscience
Tu deviens un homme conscient de ses privilèges, tu commences à agir autour de toi et, petit à petit, le monde devient plus juste.
J'ai aussi écrit un livre !
Il est en vente sur Amazon, au profit de la Fondation des Femmes. Il se lit en 30 minutes.
Je te mets ci dessous quelques extraits.
Introduction
Je suis un homme, Blanc, hétérosexuel, occidental.
Je représente une espèce, mon espèce.
Je ne suis pas majoritaire.
J’ai environ 700 millions de congénères.
700 millions sur 7 milliards : j’avais une chance sur dix de naître homme, Blanc, hétéro et occidental et c’est ce qui m’est arrivé.
Pour moi et mes 700 millions de congénères, ça va.
De façon générale, nous trouvons du travail, nous arrivons à nous loger, nous bénéficions de couvertures sociales, nous mangeons plus qu’à notre faim, nous ne nous faisons harceler ni dans la rue ni au travail, nous voyageons librement (parce que nous obtenons des visas facilement), personne ne nous reproche notre mode de vie, nous ne sommes pas contrôlés dans la rue, nous ne courons pas le risque de mourir sous les coups de notre conjoint, et, statistiquement, nous avons les plus hauts revenus.
Pendant longtemps, je n’en ai pas eu conscience. Je n’ai pas eu conscience que j’étais ce privilégié qui trouve naturel que le monde lui soit offert. J’avais la conscience d’être à l’abri de la guerre, de la famine, de la barbarie parce que je suis citoyen d’un pays qui a su éradiquer la plupart de ces calamités. Mais je me trompais de critère.
Le critère qui me protège le plus des malheurs de ce monde, c’est d’abord ma classe. Ce qui me protège, c’est que je cumule les privilèges : je suis un homme, Blanc, hétérosexuel et occidental.
Je pensais que le destin m’avait favorisé, d’autres pensent que c’est la volonté divine, d’autres encore invoquent la loterie génétique ou bien la grande roue de l’histoire. Certains pensent même l’avoir mérité.
Rien de tout cela n’est vrai. Ma classe bénéficie de tous ces privilèges car elle les a pris et elle fait tout pour les conserver.
Sur le féminisme
Quelques extraits
On marche sur la tête
Extrait du chapitre "Découverte du féminisme"
J’ai compris que je ne suis pas coupable de cet apartheid généralisé que nos ancêtres ont organisé entre les hommes et les femmes et dont nous ne sortons que très récemment, et tellement lentement.
Mais à ces lectures, je me suis senti coupable de ne rien faire, ou pas assez pour que cela cesse. En France, les hommes sont payés 23 % de plus que les femmes. Une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les 3 jours. Une femme est violée toutes les 40 minutes. Une femme sur sept a été victime de violence à un moment de sa vie. Statistiquement, il y a dans votre entourage au moins une femme proche de vous qui a été frappée, agressée ou violée dans un passé plus ou moins proche. Les auteurs de ces violences sont des hommes pour plus de 97 %, et la très grande majorité d’entre eux n’a sans doute jamais été inquiétée.
Ces femmes, ce sont nos compagnes, nos sœurs, nos filles, nos mères, nos voisines, nos collègues…
Quand leurs conjoints les frappent, on se demande pourquoi elles restent.
Quand elles sont agressées dans la rue, on leur reproche leur tenue légère.
Quand elles sont violées, on leur demande si elles ont bu.
On marche sur la tête.
Le système patriarcal
Extrait du chapitre "Découverte du féminisme"
Notre société, le système dans lequel nous vivons, est encore patriarcale. Le sexisme y est encore profondément enraciné. Et nous sommes tous ses vecteurs, hommes ou femmes. Il a plusieurs noms : plafond de verre, culture du viol, harcèlement, injonction à la féminité, charge mentale, tâches ménagères, violences conjugales… et il nous touche toutes et tous.
Les femmes d’abord, premières concernées. Nous, les hommes, à travers elles, en tant que frère, fils, père, compagnon, ami, amant, collègue. Nous, en tant qu’êtres humains compassionnels et épris de justice.
C’est une autre vision du monde que nous apporte le féminisme. Un monde pas très glorieux, pas très bienveillant, pas très juste, pas très égalitaire. Un monde où les hommes en tant que groupe, premiers bénéficiaires de cette situation, ne se distinguent pas par leur volonté d’instaurer plus de justice et plus d’égalité.
J’ai décidé, quant à moi, de devenir un allié. J’ai toujours fait ma part de tâches ménagères, je n’ai jamais sifflé une femme dans la rue, je n’ai jamais fait preuve de violence à l’égard d’une femme, mais tout ça ne suffisait pas. Ne rien faire de plus, c’est laisser aux femmes le soin de faire ce travail, c’est leur laisser cette charge.
Sur le racisme
quelques extraits
"Noir" est une construction sociale
Extrait du chapitre "Marron"
Mon premier souvenir de déconstruction remonte à il y a 7 ans. Une petite fille appelée Lise me parle de son copain de classe Babakar. Je lui dis “Babakar, c’est celui qui est Noir ?” et Lise me répond : “Mais, il n’est pas noir ! Il est marron.”
J’ai été pris en flagrant délit de racisme ancré. Moi je mettais Babakar dans une catégorie : les Noirs. Alors que Lise, encore épargnée par les préjugés, le définissait simplement par sa couleur de peau. En effet, Babakar n’est pas noir, il est marron. Et moi je ne suis pas blanc, je suis rose. Merci Lise pour cette leçon.
Dire d’un garçon à la peau marron qu’il est noir est à la fois très juste et très violent. C’est juste parce que le monde le voit noir. C’est violent parce que, par ce simple mot, on le qualifie. En tant que Noir, il sera soumis à plus de discriminations, il aura plus de difficultés à trouver un boulot ou à louer un appartement. Il sera plus souvent contrôlé dans la rue. S’il était américain, il pourrait être brutalisé ou abattu par un policier pour une simple infraction au code de la route. Bien malgré lui, Babakar s’inscrit dans un système qui le défavorise : c’est le racisme systémique. Un système de valeurs, de pensées et de comportements qui privilégie les Blancs par rapport aux autres populations.
À cause de réactions comme la mienne, Babakar, dans très peu de temps, découvrira qu’il est noir. Que “noir” n’est ni une insulte, ni un gros mot. Que “noir” est une construction sociale, politique, culturelle et profondément injuste à laquelle nous adhérons tous malgré nous.
Est-il possible de déconstruire ce système ? Il est énorme, plus gros que soi...
La racisme anti blanc, ce mythe
Extrait du chapitre "Marron"
Il faut dire et répéter que le racisme anti-blanc n’existe pas. Il existe des actes racistes dont les Blancs sont victimes, personne ne les nie et ils sont absolument condamnables, mais le racisme est un système de pensées, un système social qui favorise les Blancs dans la majeure partie du monde.
Cher lecteur blanc et chère lectrice blanche, n’étant ni la cible, ni l’auteur de discriminations racistes, tu n’en as sans doute pas conscience. Pourtant, elles existent bel et bien. Si tu n’étais pas blanc ou blanche, tu aurais moins de chances de louer un appartement, d’obtenir un crédit ou d’être sélectionné dans une recherche d’emploi. Tu serais fréquemment contrôlé par la police dans la rue ou les transports. Ce sont ces discriminations “d’usage”, illégales mais acceptées, qui définissent le racisme. Ces discriminations ne nous concernent pas nous, les Blancs. On peut même dire qu’elles nous avantagent.
Le concept du racisme anti-blanc est une fausse barbe que nous utilisons parfois par ignorance car elle nous permet de diminuer la réalité du racisme, elle nous déculpabilise de notre statut de dominant.
Masculinisme
Si tu doutes de l'existence d'un courant profond d'hommes à qui la révolution féministe fait peur,Si tu n'as pas pris conscience de la violence que peuvent endurer les femmes qui luttent contre les oppressions qu'elles subissent,Si tu as l'impression que le féminisme est un combat d'arrière garde,Jette un oeil sur la page que j'ai ouverte sur Facebook.
Tu t'interroges ?
Contacte-moi
Mon speech
C'était en mai 2018, au théatre de l'Atelier, avec Le Salon des Dames
"La virilité"
Un documentaire sur France 2 dans lequel je témoigne
I am not ashamed to dress like a woman because I don’t think it’s a shame to be a woman
Iggy Pop
Ce qui compte, c’est se libérer soi même, découvrir ses propres dimensions, refuser les entraves.
Virginia Woolf
Deux siècles après la Déclaration des droits de l’Homme, il faut encore lutter pour qu’elle s’applique à l’espèce humaine tout entière.
Benoîte Groult
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